Les futurs problèmes de Biot … comme si on avait encore besoin de centre commercial.
Mon précédent article sur la ZAC des Clausonnes .
Les futurs problèmes de Biot … comme si on avait encore besoin de centre commercial.
Mon précédent article sur la ZAC des Clausonnes .
C’est ici : http://www.lol1625.fr/casa-infos.fr/resultats_complets_questionnaires_CASA_final.pdf
Voici deux captures :
J’ai bien aimé celui-ci, comme une réponse à la création de la ZAC des Clausonnes 😉 .
Et je ne suis pas sûr que la ZAC des Clausonnes améliore nos problèmes d’inondations, bien au contraire.
Voici le lien vers le nouveau projet :
Marc Daunis facture ses frais de justice aux contribuables.
Les conseillers municipaux Liste « Mougins Autrement » à Mougins interviennent dans l’enquête publique sur le projet de construction d’un centre commercial aux Clausonnes de Valbonne. Ils estiment qu’un avis défavorable doit être donné à ce projet pour de multiples raisons liées à l’urbanisme commercial, à la protection de la Valmasque et sa biodiversité, à l’impact sur les déplacements, la circulation routière et les incohérence du projet avec la future ligne ferroviaire, enfin les conséquences sur les inondations avec une aggravation du risque
.
Quand on cherche le mot inondation :
Le secteur d’étude n’est pas recensée comme inondable. Le projet pas de nature à influer sur le risque d’inondation dans la zone d’étude. De plus, les plantations envisagées pourront favoriser l’infiltration des eaux, de même que l’installation de toitures végétalisées.
Les passages sous terrains de type buses doivent être construits de manière à éviter toute inondation du passage en cas de fortes pluies ou montées des eaux, afin que ce dernier soit utilisable par tout type de conditions météorologiques. Il est également nécessaire de porter une attention particulière au revêtement choisi, ainsi qu’aux entrées du tunnel qui doivent permettre un accès aisé pour la faune (pas de marche, pas de fossé à sauter…).
Gérer les risques d’inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des cours
Ce qu’il est important de noter :
La zone d’étude appartient au bassin versant LP-15-14, La Brague du SDAGE Rhône- Méditerranée 2009-2015. Ce dernier englobe la masse d’eau du ruisseau de la Valmasque.
Dans le projet il est question de faire trois bassins de rétention des eaux :
Le traitement des franges longeant le cours d’eau de la Valmasque au Sud :
les bassins de rétention paysagés se situent en bordure du cours d’eau et viennent ainsi cohabiter avec la ripisylve.
Il faudrait surdimensionner les bassins afin de réellement prévenir des débordements sur la Brague. Pour l’instant rien ne m’indique qu’il est surdimenssionné.
Pour ce qui est des pistes cyclables, je ne vois rien en direction d’Antibes et Biot.
La pétition pour s’opposer au projet : https://www.change.org/p/opposition-au-centre-commercial-des-clausonnes-valbonne-sophia-antipolis mais aussi sur Facebook : https://www.facebook.com/valmasque/ .
Dans l’état actuel je signe la pétition :
Comme toujours dans ce type de projet, on avance le nombre d’emploi que cela va faire. Mais combien vont être détruis en centre-ville ou ailleurs ? Un des projets fait par le même groupe : Waves à Metz : http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2014/10/26/autour-de-waves-des-commercants-sereins :
Ce ne sont pas les seuls a jouee la carte de l’emploi sur un projet de centre commercial: https://www.mediapart.fr/journal/economie/120416/le-projet-europacity-un-mirage-aux-emplois .
Pour défendre l’utilité sociale d’EuropaCity, son projet de centre commercial et de loisirs dans le Val-d’Oise, le groupe Auchan promet de créer des milliers d’emplois. Ses chiffres reposent sur des hypothèses fantaisistes au regard de la réalité des grands chantiers de BTP et des centres commerciaux.
On en reparle dans 5 ans des créations d’emplois et des bouchons 🙁 .
A lire ce très bon article sur Slate : http://www.slate.fr/story/97615/guerre-des-zones-commerciales
Car il faut construire, quoi qu’il en coûte et jusqu’à la folie. Même si ces projets sont dépourvus de pertinence économique.
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Autrement dit, chaque projet, même s’il n’est pas rentable, permet au promoteur de trouver les fonds pour financer le projet suivant. Une spirale infernale qui, si elle s’arrête, provoquera l’effondrement du marché.
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A défaut, un centre commercial apparaît alors souvent comme le seul projet réaliste d’un mandat. Car non seulement le privé le financera entièrement, mais en plus la vente des terrains permettra à la ville de faire rentrer de l’argent dans des caisses désespérément vides.
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Voilà de quoi persuader des élus qui savent que leur réélection dépendra principalement de leur capacité à redresser l’économie locale. D’autant que ni Orchestra, ni Frey ne prennent le soin de préciser qu’un emploi créé en périphérie détruit trois emplois en centre-ville.
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Bien sûr, tous les élus locaux n’accueillent pas à bras ouverts les porteurs de projets de centres commerciaux. Beaucoup ont conscience des risques sociaux, environnementaux et urbains de telles zones. Mais dans l’ensemble, c’est la logique court-termiste qui prime.