Les Biotois remercient les services de l’Etat de venir nous faire cette nouvelle présentation publique.
Néanmoins les inondés Biotois sacrifiés en colère tiennent à vous faire les demandes et remarques suivantes :
Le PPRi et son zonage est une Servitude d’Utilité Publique imposée sur nos propriétés, pour recevoir et stocker les eaux d’autrui.
Les côtes NGF de crue indiquées sur votre cartographie on été simulées informatique ment et calculées.
On ne connait pas les cotes NGF du terrain naturel associées, donc la population ne peut pas vérifier les hauteurs d’eaux de crue simulées.
Ces cotes ne sont donc pas représentatives, explicites et engendre donc des difficultés d’interprétation, elles ne sont pas vérifiables facilement.
La cartographie proposée est déduite d’une simulation et a été réalisée avec la prise en compte des embâcles , avec la digue de l’Autoroute A8 et ses buses totalement obstruées et avec le pont BREJNEF également obstruée, accidentogène il crée tous les jours des embouteillages , il est sur une voie principale d’accès à la Technopole. Tout cela a eu pour conséquence de dévier les eaux du lit mineur principal de la Brague et a engendré la catastrophe.
Pouvez-vous nous présenter les carte avec une simulation de crue sans embâcles, sans la digue de l’autoroute et le pont Brejnev ?
Les services de l’Etat nous on dit par courrier que la voiture encastrée dans le vallon des combes, à BIOT 3000, n’avait pas d’influence sur l’écoulement des eaux et la cartographie. Ce qui est incompréhensible et inacceptable pour nos conseils et les Biotois ?
Pourtant depuis 30 années nous demandions la mise en place de pièges à embâcles et/ou d’engins avec grappins pour évacuer les obstacles et embâcles principalement au endroit des buses. Mais rien n’a été fait … Pourquoi ?
Vous pénalisez et polies la population biotopes suite a des erreurs de l’Etat et du gestionnaire de l’A8 VINCI, et par la non reconstruction du Pont Brejnef par le département ce qui est inacceptable.
L’urbanisation de Sophia-Antipolis, sans compensation des surfaces nouvellement imperméabilisées, a très très fortement aggravée les inondations de BIOT.
Pendant que certains fêtes les 50 ans de Sophia-Antipolis nous subissons les conséquences d’une urbanisation massive du bassin versant amont mal maitrisée. Pas un euro n’a été investi pour aménager et recalibrer le fleuve de la Brague. Les nouveaux projets pharaoniques vont encore aggraver la situation et notre inquiétude.
Depuis la catastrophe, 3 années et demie passée, les js des décharges, les Lixiviats, du Jas de Madame et de la Glacière continuent à déborder et à polluer nos quartiers par temps de pluie. Nous rappelons la présence des puits de captage d’eau potable, des sources Romaines, à l’aval du Golf.
Le bilan économique des inondations est catastrophique, il est important de comparer le cout total des diverses inondations par rapport au coût des éventuels travaux d’aménagement de l’ensemble de la plaine de la Brague. Nous estimons ce rapport à plus de 3.
Pourquoi les nombreuses études hydrauliques et études de travaux sont-elles toujours tenues secrètes ? Pourquoi les données ne sous sont pas transmises ? Les Biotois s’interrogent ?
Une association a du attaquer l’étude hydraulique présentée dans le projet d’aménagement du parking des Bâchettes car elle aggravait les écoulements, par manque d »écoute de la municipalité. Cette étude a été faite par le même bureau d’étude qui a fait notre PPRi ? on s’interroge ?
L’association est donc intervenue directement auprès du Préfet avec son hydraulicien et son avocat.
Le Préfet nous a donné raison, l’étude a dû être refaite. Mais cela a couté de l’argent aux adhérents de l’association sans avoir été remboursé par la municipalité.
Il est maintenant nécessaire tous ensemble de réparer les erreurs du passé.
Il ne suffit pas d’installer un comptoir citoyen, publicitaire, pour bâtir le socle d’un vraie démocratie participative. Il faut travailler Mme Le Maire en concertation avec vos associations et vos citoyens.
Sur le site de la commune de Biot la date de cette réunion n’était même pas indiqué.
Il faut savoir écouter mais surtout entendre.
A ce jour et depuis longtemps les associations Biotoises ne travaillent plus malheureusement avec la municipalité, malgré les nombreuses demandes.
Nous remercions la sénatrice Mme ESTROSI SASSONE pour avoir posé la question au gouvernement sur le rôle des buses de l’autoroute et leurs conséquences avérées sur la catastrophe de 2015.
Mais nous attendons toujours les propositions de l’Etat pour remédier à la situation.
Madame La Maire , en tant que Vice-Présidente à la CASA à la commission des risques naturels, vos associations vous demandent publiquement d’organiser des réunions de travail pour élaborer un programme de travaux et de protection.
Le LIBSEC lance un appel aux 2 autres associations et leur demande de se fédérer pour lutter ensemble, afin d’être force de proposition, pour une cause commune, la protection du patrimoine, de la population et de nos enfants.
Il est maintenant urgent et important d’élaborer un programme de travaux et de protection ambitieux pour une pluie et crue de type 2015, à la hauteur des enjeux locaux, en concertation, pour protéger nos enfants.
Nos propriétés ne sont pas le bassin de rétention de Sophia-Antipolis déjà urbanisé.
Après 30 ans d’inaction et de copinage , qui assumera la responsabilité des futures inondations et dans le pire des cas des futurs noyés. Nous avons rappelons qu’il y a plus de 400 maisons et commerces en danger. Seulement 5% des maisons ont été rachetées dans le cadre de la loi Barnier et elles n’apportent pas d’améliorations hydrauliques.
Les Bioitois doivent rester solidaires et maintenant demander des actes concrets.
Nous ne pouvons accepter votre PPRI en l’état.
L’enjeu majeur des futures élections locales devrait donc être la sécurité des biens et des personnes.